Léïa la tendre, brillante et séductrice
Mais aussi ambitieuse, maline et tentatrice,
Comme tu es malicieuse, belle au coeur de cristal
Mais comme tu es fragile sous ton masque animal
Léïa, tes mots me touchent, car il s'adressent à l'âme
Ils sont tendres, généreux, mais coupants comme une lame
Car ils mettent en exergue mon coeur bien trop étroit
Et nourrissent mon angoisse : Est-ce que tu te lasseras ?
Je n'appartiens qu'à une, entier, donné d'un bloc
Pour les autres je me fais tout à tour soit un roc
Soit un ami fidèle, soit compagnon d'un soir
Pour toi, Léïa blanche, j'ai ce complice espoir
Dans le secret d'une crique ou à l'ombre des arbres
Je te prends dans mes bras et tu m'exposes ton âme
Déjà plus qu'un ami, je questionne, je partage.
Dans mes bras protecteurs, dans tes bras caressants
Nous nous offrons, joyeux, le bonheur d'un instant
Qui n'est plus qu'un sourire, sans effort et sans âge.